L’ouverture d’un dispositif de soins intensifs à domicile dans la vallée de la Fensch et de l’Orne (EPSIAD) en septembre 2021 a pour ambition de proposer une alternative à l’hospitalisation pour les personnes en situation de crise et d’urgence psychique, tout en favorisant leur inclusion au sein de leur environnement et en recréant leurs liens avec les personnes et dispositifs ressources locaux et de proximité. Si plusieurs métropoles françaises ont déjà actionné ce type de dispositif de prises en charge des patients, la mise en place de l’EPSIAD est une première en Moselle.

Les missions de l’EPSIAD sont :

• Dispensation de soins psychiques soutenus au domicile sur une période de 4 semaines, exceptionnellement renouvelable une fois
• Organisation et coordination du bilan et du suivi somatiques, de la dispensation du traitement et des soins somatiques
• Réalisation du bilan social, de l’évaluation des besoins et de l’autonomie au domicile, coordination avec les partenaires sociaux
• Organisation de groupes thérapeutiques pour les usagers et leurs aidants
• Travail de partenariat et coordination avec les aidants familiaux
• Travail de partenariat avec les professionnels médicaux et paramédicaux libéraux, les travailleurs sociaux et associatifs, les collectivités
• Coordination du suivi et des soins post EPSIAD.

Infirmiers, cadre de santé, aides- soignantes, éducateur spécialisé, moniteurs éducateurs, psychiatre, psychologue, assistante sociale, secrétaire médicale, case manager composent cette équipe afin d’accompagner toute personne nécessitant des soins psychiques soutenus en urgences.

« L’objectif est de diminuer le recours à l’hospitalisation et d’être plus efficace dans l’accompagnement psychique du patient, le domicile offre un cadre plus sécurisant et calme pour les patients »

Dr Caroline Soler, cheffe de pôle

« Notre démarche à une visée inclusive et globale. Il s’agit d’accompagner les patients non seulement sur le plan psychiatrique, mais aussi sur le plan social. Nous voulons les aider à renouer les liens avec le tissu social. Il s’agit d’accorder du temps aux patients, ce qu’on ne peut pas faire à l’hôpital. »

Valérie Demessance, cadre de santé et responsable de l’équipe Epsiad.